Deux semaines plus tard, il domine le Tour de Suisse, où il remporte quatre étapes et le Grand Prix de la montagne en plus du classement général[75]. Il change d'affectation en juillet 1943 et retourne à Florence, à la police de la route. Il a d'ailleurs fait souder une médaille avec son effigie sur la potence de son vélo[153]. La première course importante à laquelle participe Bartali est Milan-San Remo. Bartali met plus de fantaisie dans son action : il se déhanche quelquefois par saccades rapides, reste un moment bien en ligne, puis se met en danseuse et saute allègrement d'une pédale sur l'autre pour retomber, quelques secondes après, torse impeccablement droit, bien au milieu de sa selle ; un buste pas très large, mais très long et très épais et qui doit contenir certainement un puissant soufflet ; les cuisses solides avec un muscle arrière qui se détache très nettement dans la montagne, mais des jambes très menues avec des mollets de coq et des bras plus frêles encore ; au fond, le vrai type du champion routier, avec de bons poumons, un cœur solide, des bielles puissantes et pas de poids inutile[147]. Il devient Grand officier de l'Ordre du Mérite de la République italienne le 27 décembre 1986 sur proposition de la Présidence du Conseil des Ministres[135], puis Chevalier grand-croix du même ordre le 27 décembre 1992[136]. Je fis une brusque volte-face intérieure. Dans le sprint final, Gino Bartali est coincé par la foule et doit ralentir pour éviter la chute. Né à Florence en 1914, Gino Bartali est passé en quelques années de simple mécano à l’un des coureurs le plus estimés de l’histoire du cyclisme. Gino Bartali fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années. Il termine à la neuvième place du classement général en remportant une nouvelle fois le classement de la montagne, tandis que Fausto Coppi gagne son premier Giro pour sa première participation[53],[54]. Il reste un jour dans le coma. Plusieurs relations féminines m'avaient ouvert les yeux sur la vie, et je commençais à croire en... Bartali Gino. Une étape du Tour de France . » Gino Bartali narre toutefois comment il a cherché à connaître les techniques adoptées par Fausto Coppi, y compris des produits qu'il trouvait et dont il essayait de connaître la nature[144]. Il attaque dès le début de l'ascension vers le col de Porte et sème définitivement ses adversaires. Il remporte ainsi son premier Tour d'Italie devant ses rivaux Olmo et Canavesi, et s'adjuge également le classement de la montagne, comme l'année précédente[15]. Il termine ce Giro à la 10e place du classement général, son plus mauvais résultat jusqu'alors dans l'épreuve[107]. Au classement général, il possède à l'arrivée plus de huit minutes d'avance sur Giovanni Valetti[23]. Gino bartali, un champion sauveur d'etoiles Les justes: Amazon.es: Kalouaz, Ahmed: Libros en idiomas extranjeros Gino Bartali reste proche de son sport et accepte notamment de devenir directeur sportif de l'équipe San Pellegrino. Il abandonne pourtant le maillot jaune dès le lendemain. Coppi justement. 1930 Création des équipes nationales sur le Tour de France ; victoire […] Professionnel de 1935 à 1954, il est considéré comme l'un des meilleurs coureurs de tous les temps. Après une semaine de course, au départ de la première étape pyrénéenne entre Biarritz et Lourdes, il est 24e du classement général, à vingt minutes du premier, le jeune Français Louison Bobet. La victoire finale se joue lors de la 17e étape entre Cuneo et Pinerolo. En vérité, il acheminait des faux papiers, pour des juifs, cachés dans son vélo. Lire la suite, Dans le chapitre « Le temps des idoles » Belmonte-Piceno : 1950 (4) Milan-San Remo . Mais il faut attendre 2013 pour que soit reconnue sa participation clandestine au sauvetage des Juifs et résistants persécutés par les autorités fascistes : sous couvert de sorties d'entraînement, il quittait régulièrement son domicile florentin pour se rendre à Assise (Ombrie), mais aussi à Gênes et dans les Abruzzes, des trajets de plus de 350 km aller-retour, pour porter en particulier de fausses cartes d'identité dissimulées dans sa bicyclette, en liaison avec le réseau de résistance conduit par le rabbin Nathan Cassuto[Notes 2] et par l'archevêque de Florence, le cardinal Elia Dalla Costa. Il est alors contraint de passer la nuit à l'hôpital. Gino Bartali. » Bartali accepte et rejoint Guerra en 1936 dans l'équipe Legnano, dirigée par Eberardo Pavesi[14],[13]. Outre leur rivalité sportive, les personnalités de Coppi et Bartali révèlent un antagonisme, ainsi décrit par Curzio Malaparte : « Bartali appartient à tous ceux qui croient aux traditions et à leur immuabilité, à ceux qui acceptent le dogme. Il termine troisième du Critérium du Midi, en France, en aidant son coéquipier Antonio Negrini à s'imposer. À partir de l'âge de 13 ans, Gino Bartali est réparateur de bicyclettes à la boutique de cycles d'Oscar Casamonti, à Florence. Son manager, son masseur n'ont pas d'ailes. Les championnats du monde sur route prévus en août à Varèse sont annulés[58]. Ce Tour du Piémont est par ailleurs marqué par la mort de Serse Coppi, tombé en sprintant à l'arrivée. Gino Bartali (Ponte a Ema, Bagno a Ripoli, Toscana, 18 de juliol de 1914 - Ponte a Ema, 5 de maig de 2000), anomenat il Ginettaccio fou un ciclista italià, professional entre 1935 … Le Tour d'Italie se jouera sur les parties plates. De retour à Ponte a Ema, il participe à l'envoi de colis de vivres au Vatican, destinées à des populations dans le besoin[65]. Il attaque dans la montée du Ghisallo avant de battre au sprint ses deux compagnons d'échappée, Diego Marabelli et Luigi Barral[20]. Il rejoint « L'Aquila di Ponte a Ema », le club du village, et obtient de nouvelles victoires. Il remporte ainsi son deuxième Tour d'Italie consécutif, en dominant à nouveau le classement de la montagne. La saison 1942 de Gino Bartali se limite à un Tour d'Italie jugé aux points, appelé Giro di Guerra, composé d'épreuves indépendantes organisées dans l'année et qui justifient un classement général. L'équipe Frejus dans laquelle Gino Bartali devient coureur professionnel a pour leader Giuseppe Martano, deuxième du Tour de France 1934. Elle n'empêche cependant pas des ententes : ainsi ils dominent à deux le Tour de France 1949, s'échappant ensemble en deux occasions, et Coppi permet à Bartali de gagner l'étape le jour de ses 35 ans. Leur rivalité illustre la dualité de l'Italie d'après-guerre. Il s'impose de la même manière le lendemain à Toulouse, après le franchissement des cols du Tourmalet, d'Aspin, de Peyresourde et des Ares. 5 Après une difficile répartition des rôles au sein de l'équipe, Gino Bartali et Fausto Coppi prennent ensemble le départ du Tour de France à Paris[97],[98]. En 1943, il ne dispute que quatre courses, obtenant son meilleur résultat sur le Tour de la province de Milan avec une deuxième place[64]. On a beau évoquer le souvenir de tous les meilleurs grimpeurs, aucun d'eux n'a jamais fait pareille impression[34]. Épuisé, il arrive avec plus d'une demi-heure de retard à Montpellier. Envoyé par le pouvoir fasciste à des fins de propagande, il s'y fait davantage remarquer par sa foi et son mysticisme : « les soirs d'étapes, il médite sur la vie de Sainte-Catherine de Sienne et les jours de repos, il va entendre la messe[152]. Malgré cet incident, il gagne l'étape au sprint à Saint-Gaudens, devançant un groupe de coureurs parmi lesquels son coéquipier Fiorenzo Magni qui prend le maillot jaune. Il possède alors 20 secondes d'avance sur Giovanni Valetti, de l'équipe Frejus, puis accroît cet avantage en remportant trois autres étapes. Il prend la tête du classement général avec 18 minutes d'avance sur le deuxième, Clemens, tandis que Félicien Vervaecke est relégué à 21 minutes[39],[40]. Era il terzo di quattro figli di Torello Bartali, un piccolo proprietario terriero. La griserie de la gloire me tournait la tête. Pour Bartali, le vélo était presque une vocation monastique. 24 juin 1924 Abandon des frères Pélissier (France). Ce dernier perd ses chances de gagner le Tour lors de la 15e étape. Sa mère, Giulia, élève les quatre enfants de la famille : Gino Bartali a deux sœurs aînées, Anita et Natalina, et un frère cadet, Giulio[2],[1]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette victoire lui est aussitôt retirée : ayant fêté ses 17 ans la veille, il n'aurait pas dû participer à cette course[4]. Il attaque à 6 kilomètres et crée un écart considérable sur l'ensemble de ses concurrents, pour s'imposer à Briançon. Agacé de la supériorité que Coppi tire en étant le premier à adopter « les progrès de la médecine sportive » et « les perfectionnements du vélo », Bartali s'échine à découvrir ses « secrets » et établit un « plan d'investigation » pour connaître ses découvertes : en course, il descend dans les mêmes hôtels que lui, et fouille sa chambre une fois que Coppi l'a quittée, au risque d'arriver en retard au départ : « Je raflais tous les flacons, bouteilles, fioles, tubes, cartons, boîtes, suppositoires,...[...] J'étais devenu si expert dans l'interprétation de toute cette pharmacie que je devinais à l'avance le comportement que Fausto allait avoir au cours de l'étape[160]. Lors du Tour d'Italie 1951, Bartali perd beaucoup de temps dès la première étape, avant de se refaire peu à peu. Cette demande est immédiatement refusée par l'encadrement de l'équipe italienne, qui ne peut pas se permettre de remercier le tenant du titre. Il termine seulement 20e de l'étape, mais se retrouve alors à 21 min 28 s du maillot jaune[84],[86]. Un nuovo nome s’è aggiunto nel giardino dei Giusti di Gerusalemme: Gino Bartali. Je ne vois pas arriver de nouveaux talents, « ce n'était pas vrai, mais il fallait bien trouver une excuse à ma défaite, « Pourvu que, de là-haut, M. Desgrange m'ait vu et m'estime toujours, « Ce qui est admirable chez le champion de Legnano, c'est qu'il l'emporta cette fois en routier complet, alors qu'avant-guerre il avait gagné en grimpeur, en spécialiste. Elle existe dans un sport aussi populaire que le football, comme lors de la Coupe du monde de 1954, avec la finale entre la République fédérale d’Alle […] He was the most renowned Italian cyclist before the Second World War, having won the Giro d'Italia twice, in 1936 and 1937, and the Tour de France in 1938. Coppi gagne à Aoste et prend à son tour la tête du classement général. De même, ses sept victoires d'étapes lors du Tour de France 1948 le placent au même rang que Bernard Hinault, seuls Charles Pélissier, Freddy Maertens et Eddy Merckx (à deux reprises) ayant fait mieux en remportant huit étapes au cours d'un même Tour de France. Dépassé par Félicien Vervaecke et Vissers, il est troisième de l'étape et deuxième du classement général, à plus de deux minutes de Vervaecke[36]. Grâce à ses deuxièmes places dans le Tour du Piémont, le Tour de Toscane et le Tour de Lombardie, il remporte ce classement. Gino Bartali, qui est le seul coureur à avoir gagné le Tour d'Italie à dix ans d'intervalle, avant et après la seconde Guerre mondiale, privilégiait pourtant sa victoire dans le Tour de Suisse 1946. Il le deviendra encore plus, si j'en juge d'après l'hostilité qui fut manifestée à notre égard par une partie du public, « Je n'ai jamais fait de ma vie un mouvement de culture physique. Il place une première attaque dans la côte de Macerone, puis accélère à nouveau dans la côte de Roccaraso et dans la montée de Svolte di Popoli, à 40 km de l'arrivée. Il perd encore du temps les jours suivants et se retire de la course à Marseille, sur ordre de son directeur technique et de son manager[29]. Il se classe troisième au puy de Dôme, où Fausto Coppi gagne sa cinquième étape sur ce Tour en l'attaquant à 200 mètres de la ligne d'arrivée. Campione del ciclismo eroico di una volta, Gino Bartali è stato il più famoso e fiero rivale di Fausto Coppi (non solo in Italia). Il souffre d'une fracture du bassin, de deux vertèbres cassées et de contusions à la tête et aux jambes[115]. En septembre, il est à nouveau champion d'Italie et remporte le Tour du Piémont. Celle de Coppi égale celle de Bartali après sa victoire au Tour de France 1949. Il passe alors à la huitième place du classement général mais accuse encore 18 minutes de retard sur Bobet[84],[85]. The Peasant Boy . Henri Desgrange renonce à organiser un Tour de France avant même l'offensive allemande du mois de mai : l'impossibilité de longer la frontière italienne et d'approcher les villes portuaires, devenues zones militaires, réduisent le parcours à une « vessie dégonflée », et les transmissions téléphoniques et télégraphiques sont difficiles[57]. Il conserve la première place du classement général pendant douze jours, et bat notamment Fausto Coppi au sprint à Pieve di Cadore, à trois jours de l'arrivée à Milan. Gino Bartali domine ses adversaires : il remporte deux étapes et le classement général. Il lâche ce dernier à mi-parcours et s'impose à San Remo en ridiculisant la concurrence. Alors que Jean Robic attaque sur les premières pentes du col d'Allos, Gino Bartali lui reprend du temps dans le col de Vars avant de le rejoindre dans la descente pour le distancer immédiatement. En fin de saison, il remporte le titre de champion d'Italie, décerné sur la base d'un classement par points sur plusieurs épreuves d'un jour[13]. Avec deux Tours de France, trois Tours d'Italie, quatre Milan-San Remo, trois Tours de Lombardie et quatre titres de champion d'Italie, Gino Bartali est considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme[120]. Des coureurs sont mobilisés, les fabricants de cycles sont mis au service de l'industrie de guerre[56]. Elle s'exacerbe après la guerre. Bien qu'équipier, Bartali reste en course pour une place au classement général. Il est onzième du critérium des As, la dernière course qu'il dispute en France, puis septième du Circuit Cologne-Monzese, sa dernière épreuve. La capacité thoracique d'environ 5 litres ou 5 litres et demi est simplement moyenne pour un athlète[139],[140]. Ses rivaux passent à l'offensive et Gino Bartali accuse un retard de sept minutes à l'arrivée de l'étape. Plus que la crainte pour sa propre sécurité, certains observateurs affirment alors que c'est la jalousie justifiée par la possible victoire de son rival Fiorenzo Magni dans le Tour qui a poussé Gino Bartali à user de sa forte personnalité pour obliger toute l'équipe d'Italie à se retirer[105],[106]. En début d'année, Gino Bartali met un point d'honneur à remporter le Tour de Toscane, où Fausto Coppi est venu le défier. Élargissez votre recherche dans Universalis. À la fin de l'année 1959, il annonce son association avec Fausto Coppi, qui accepte de rejoindre l'équipe de Bartali pour endosser le rôle de capitaine de route pour encadrer les jeunes coureurs de la formation. La dernière modification de cette page a été faite le 21 septembre 2020 à 00:35. Il bénéficie du travail de ses équipiers dès la première étape, lors de laquelle il casse une roue, pour faire face à l'équipe Bianchi de Giuseppe Olmo. Suivant l'avis de ses médecins, Gino Bartali a cherché à contourner ce défaut en fumant une cigarette et en buvant plusieurs cafés avant le début de ses courses[141]. Coppi ne termine que cinquième, à plus de 40 minutes[80]. La mort de Fausto Coppi en 1960 anéantit leur projet de collaboration au sein de l'équipe San Pellegrino, lancée par Gino Bartali avec Coppi pour capitaine de route[159]. Neuvième de l'étape Pau-Cauterets et sixième de Cauterets-Luchon, il remonte alors à la douzième place du classement général, avant de reculer de cinq rangs au cours des étapes disputées entre les Pyrénées et les Alpes. Un an après sa mort, une course à étapes italienne créée en 1984 est rebaptisée Semaine internationale Coppi et Bartali, en hommage à ces deux coureurs[122]. Il gagne le prix du plus bel animateur de la course et reçoit les éloges de La Gazzetta dello Sport. Leur union est célébrée par le cardinal Elia Dalla Costa. Au soir de l'étape, le Président du Conseil Alcide De Gasperi téléphone à son ami Gino Bartali, qu'il a connu à l'Action catholique, et lui demande de gagner le Tour pour calmer les esprits en Italie[87]. Ses nombreux succès lui valent en Italie le surnom de « campionissimo », à l'image de ses aînés Costante Girardengo et Alfredo Binda, ainsi que Fausto Coppi peu après lui[121]. » Lors du Tour d'Italie 1946, il voit Coppi boire dans une fiole et s'en débarrasser en la lançant dans un pré. Gino Bartali ne dispute pas le sprint et prend la quatrième place. La rivalité entre Fausto Coppi et Gino Bartali est avant tout sportive. Sa rivalité avec Fausto Coppi divisa l’Italie. Lors du Tour de France 1938, le jeune maillot jaune Gino Bartali fascine public et journalistes. Il est ensuite affecté à la surveillance de la base aéronautique de Passignano sul Trasimeno[63]. Gino Bartali se classe seulement septième de l'étape et laisse le maillot rose à Coppi. Leur collaboration est pourtant de courte durée : Fausto Coppi meurt le 2 janvier 1960 après avoir contracté la malaria lors d'un voyage en Haute-Volta[117],[118]. Il gagne la dernière bonification du Tour en passant en tête au col de la Faucille lors de l'étape suivante. Alors qu'il refuse initialement de disputer le Tour de France dans un rôle d'équipier pour Fausto Coppi, Gino Bartali gagne le Tour du Piémont en faisant suffisamment impression pour obtenir une place équivalente à celle de Coppi au sein de l'équipe italienne. A 13 anni iniziò a lavorare in un negozio di biciclette e, a 21 anni, iniziò ad esordire come ciclista dilettante. Après avoir craint de ne plus pouvoir être cycliste professionnel, il reprend l'entraînement trois mois plus tard, puis la compétition en début d'année 1954. Gino Bartali n’a jamais rien dit à propos de ses activités pendant la seconde guerre mondiale, mais ce sont ses proches qui en ont parlé. [...] À ce moment, Fausto devenait vulnérable et sa plastique s'altérait. Sa participation active à un réseau clandestin pendant la Seconde Guerre mondiale lui vaut d'être reconnu « Juste parmi les nations » le 23 septembre 2013, son nom étant alors inscrit sur le mur du mémorial de Yad Vashem[137]. En début d'année 1937, alors que Gino Bartali prépare Milan-San Remo, un médecin lui diagnostique une bronchopneumonie, contractée à la suite d'un entraînement entre Milan et Florence et juge son état « alarmant ». Gino Bartali, né à Ponte a Ema le 18 juillet 1914, vainqueur de deux Tours de France (1938, 1948) et de trois Tours d’Italie (1936, 1937, 1946). Durant l'automne 1934, il revient à Grosseto et y accomplit un exploit en terminant deuxième d'une course dont il a pris le départ 18 minutes après les autres coureurs[6]. Celui-ci, vainqueur au mois de juin du Giro, refuse de voir Bartali dans son équipe s'il cherche comme lui à bien figurer au classement général, voire à gagner. Lors de l'étape suivante, entre Grenoble et Briançon, il attaque dès les premiers kilomètres de la rampe de Laffrey, mais rencontre ensuite une série de difficultés. Malgré une nouvelle victoire au sprint lors de la dernière étape, à Milan, il termine deuxième au classement général de ce Giro[46],[45]. À quoi Gaston Bénac ajoute : « Devenu mystique après la mort de son jeune frère tué en course, Bartali aime l'effort répété. Né le 18 juillet 1914, ancien apprenti mécanicien devenu cycliste professionnel, Gino Bartali a remporté deux Tours de France (1938, 1948), trois Tours d'Italie (1936, 1937, 1946), quatre Milan-San Remo (1939, 1940, 1947, 1950) et trois Tours de Lombardie (1936, 1939, 1940). Proprio come nel caso dell'avversario, la sua carriera venne interrotta dalla seconda guerra mondiale quando per entrambi si trattava di … Lors de la 17e étape, le Tour emprunte pour la première fois le mont Ventoux. Gino Bartali è nato il 18 luglio 1914, a Ponte a Ema (in provincia di Firenze). Il gagne la course de montagne Bassano-Monte Grappa puis le championnat de Toscane. Bartali prie en pédalant. Ce cœur de sportif le mettait toutefois en difficulté en début d'étape puisqu'il lui fallait beaucoup de temps pour s'échauffer.